vendredi 24 février 2017

Chronique hors du commun

Force est de constater que Tiberius occupera une place à part dans ma bibliographie m/m
C'est clair que ce roman n'a sans doute pas grand-chose à voir avec ce dont vous avez l'habitude. Il se situe entre le conte fantastique et la mythologie. 
Si le point de départ était le mythe de Pygmalion, très vite est venue s'ajouter une histoire de voyage dans le temps qui m'a fait suer sang et eau en terme de recherches. J'espère n'avoir d'ailleurs commis aucune erreur historique, que ce soit pour la partie se situant à Andrinople, au IVème siècle, que celle qui se déroule à Florence au XVIème siècle et de nos jours. 
J'ai même apparemment fait pleurer une chroniqueuse. Elle n'a pas voulu mettre de note à mon roman, mais je m'en fiche, je me dis que j'ai malgré tout réussi mon coup.
Alors si vous voulez découvrir un roman à part, un roman fantastique dans tous les sens du terme, une histoire d'amour hors du temps, n'hésitez pas à découvrir Tiberius. 

PS : Pour lire la chronique, rendez-vous sur le site En mâle de chroniques. Et moi, je dis merci à la chroniqueuse qui m'a fait là un très beau compliment dans son retour sur mon roman. 

Alors qu’il ruminait ce qui s’était passé pendant la nuit, savourant les instants merveilleux, déplorant de ne pas avoir pu rester au-delà de la pointe du jour, un de ses hommes vint l’avertir qu’une dame l’attendait dehors. Le ton de sa voix laissait deviner qu’il pensait à une visite coquine. Évidemment, c’était impossible. Tiberius sortit pour se trouver face à face avec une silhouette vêtue d’une longue cape écarlate. Le visage se cachait sous une large capuche d'où dépassaient quelques mèches rousses.
« Tu es Tiberius Sempronius Valens », affirma-t-elle dès qu’elle le vit.
Il se contenta d’opiner et lui signifia d'entrer sous sa tente. Une fois à l’abri, la femme dévoila sa stupéfiante beauté .
« Je suis Aphrodite et je viens t’indiquer comment échapper à la malédiction qui te frappe. »
Le décurion en resta sans voix pendant un long moment. Les dieux ? On n’en voyait plus depuis des lustres. Pour tout dire, même s’il rendait honneur à ses ancêtres, par respect envers eux, Tiberius ne croyait pas à ces créatures. Elles peuplaient les livres anciens, elles avaient gouverné la destinée de Rome à son commencement, mais depuis, les choses avaient changé. Pour le décurion, les hommes seuls maîtrisaient leur fortune. Les divinités se bousculaient dans la capitale de l’empire, pas un coin de rue, pas un carrefour sans son autel. Pour autant, les prières étaient-elles si efficaces ? On parlait aussi de ce nouveau dieu, venu d’Orient, dont les adorateurs, longtemps persécutés par le pouvoir, avaient désormais la faveur de Constantin. À croire que les démiurges n’existaient que parce que les hommes avaient foi en eux, et non l’inverse.
Extrait de Tiberius : Boston - Andrinople - Florence

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